Stand, 2017
Inkjet print on paper
60×90 cm
Indian ink on wall
350×160 cm
Text for the exhibition at home alonE by Martial Déflacieux, September 2017:
Un dessin, une photographie, une photographie, un dessin, rien qui relève d’une présence humaine si ce n’est que l’un comme autre manifestent bien plus qu’une absence en révélant des traces d’une activité à venir ou passé. Moment imprécis non déterminé, celui d’une position stationnaire éphémère, celle de l’ex-position, ni avant, ni arrière, celle de la station...Stand.
Geste dont le mouvement donne la forme arrêté d’un dessin mural. Photographie d’un vêtement dont on suppose l’incarnation passée ou futur et que dire encore de ce qu’ils se disent ensemble ; vagues dérobées du tracé, celui du dessin et celui des courbes du tissu et jeux de transparence.
La station comme forme de mouvement, Comment est-ce possible? Par l’acuité du regard ; le nôtre invité à se concentrer sur le moindre détail et celui de Diana Carvalho qui semble satisfaire un désir d’observation. Ce désir ni véritablement énoncé, ni totalement désavoué fait paradoxalement appelle à une alliage précieux, introuvable matériellement composé de l’équilibre fragile entre absence et présence, comme un appui improbable auquel se réfère le titre de l’exposition et sur lequel le travail de Diana Carvalho repose en partie.